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Médecin déchu et violeur, il a été libéré sous conditions

Dans l'ombre des institutions respectées et derrière les titres prestigieux se cachent parfois des prédateurs. Le cas troublant de Stephan Probst, ancien chef du département de médecine nucléaire à l'Hôpital général juif de Montréal, en est un exemple particulièrement glaçant.
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Dans l’ombre des institutions respectées et derrière les titres prestigieux se cachent parfois des prédateurs. Le cas troublant de Stephan Probst, ancien chef du département de médecine nucléaire à l’Hôpital général juif de Montréal, en est un exemple particulièrement glaçant.

Un médecin, sept nouvelles victimes présumées

À 47 ans, Stephan Probst, déjà reconnu coupable d’un viol, fait désormais face à une dizaine de nouveaux chefs d’accusation impliquant sept autres femmes. Ces accusations d’agressions sexuelles, de voies de fait et d’administration de drogue pour commettre un crime s’étalent sur près de deux décennies, entre 2003 et 2020.

Le juge André Perreault a récemment décidé de le libérer sous conditions en attendant son procès. Parmi ces conditions : un couvre-feu de 22h à 6h, l’interdiction de recevoir des invités à l’exception de sa conjointe Wendy Devera et deux autres personnes, l’impossibilité de fréquenter des bars, d’utiliser des applications de rencontre ou de consommer drogues et alcool.

Un modus operandi minutieusement élaboré

Le procès de l’été dernier avait révélé un système prédateur soigneusement orchestré. Avec la complicité de sa conjointe, Probst attirait des jeunes femmes dans son luxueux penthouse du Vieux-Montréal. Dans le cas pour lequel il a été condamné, la victime avait clairement exprimé son désir d’une relation intime uniquement avec Wendy Devera.

Ce qui suivait relevait d’un scénario troublant : administration de MDMA à l’insu de la victime, insistance malgré ses refus explicites, puis viol pendant qu’elle avait une relation consentante avec la conjointe du médecin.

Lors de son témoignage, Probst s’était vanté d’avoir participé à plus de 40 relations sexuelles à trois et admettait acheter lui-même de la « MDMA cristalline en poudre » qu’il « calibrait minutieusement » pour ses invitées.

Un système qui peine à protéger

Malgré la gravité de ces actes, le système peine parfois à assurer une protection adéquate des potentielles victimes. Dans le cas de Probst, il aura fallu attendre sa condamnation en septembre dernier pour qu’il soit radié provisoirement par le Collège des médecins.

Me Delphine Mauger, procureure de la Couronne dans le dossier Probst, souligne toutefois un aspect encourageant : « On a la chance de vivre dans une société où peu importe le statut social ou professionnel [du suspect], s’il y a des victimes qui se présentent et que le poursuivant juge pouvoir se décharger de son fardeau, il va y avoir des accusations. »

Un avenir judiciaire incertain

L’affaire Probst est loin d’être terminée. Non seulement le médecin déchu fait appel de sa condamnation pour le premier viol, mais les observations sur la peine, initialement prévues ces jours-ci, ont été repoussées à octobre.

Sa conjointe et complice présumée, Wendy Devera, pourrait quant à elle faire face à l’expulsion du Canada si elle écope d’une trop longue peine d’incarcération, n’ayant pas la citoyenneté canadienne.

Pour les sept nouvelles victimes présumées, le chemin vers la justice ne fait que commencer. Un chemin souvent semé d’embûches, comme l’illustre aussi la récente décision de la Cour d’appel du Québec ordonnant un nouveau procès pour un ostéopathe accusé d’agression sexuelle, après qu’une juge de première instance ait basé son acquittement sur “des mythes et stéréotypes”.


Si vous avez été victime d’agression sexuelle, des ressources existent. Contactez la ligne d’urgence des CALACS au 1-888-933-9007 ou visitez calacs.quebec.

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